Les formes palissées de fruitiers Palisser ses arbres fruitiers constitue une bonne astuce pour gagner de la place dans les petits jardins mais aussi pour cultiver des variétés nécessitant un surplus de chaleur. De nombreuses formes sont envisageables, toutes très ornementales mais demandant un entretien certain. Un kiwi palissé, bien exposé le mur apporte une chaleur nécessaire à son bon développement Facebook Twitter Pinterest Particularité d'un verger palissé Le palissage consiste à planter des arbres fruitiers le long d'un mur où ils seront conduits en formes variables selon les espèces. Poiriers, pommiers, cerisiers, pêchers mais aussi vigne et kiwis pourront être ainsi cultivés. La récolte obtenue sera moins abondante mais les fruits seront souvent plus gros et plus goûteux. Le gain de place sera tel que vous pourrez planter plus d'arbres que s'ils étaient installés en plein vent. Un mur emmagasine la chaleur et la restitue de longues heures durant, les formes palissées trouvent donc tout leur intérêt dans les régions les plus fraîches ou si l'on désire cultiver des variétés tardives qui auront ainsi plus de chance de fructifier et d'arriver à maturité. Attention, un verger palissé requiert un entretien soutenu, il ne sera conseillé qu'aux jardiniers passionnés pouvant y consacrer beaucoup de temps. Espalier et contre-espalier Deux types de cultures, se divisant en de nombreuses formes sont possibles : l'espalier et le contre-espalier. Dans le premier cas, l'arbre est planté au pied d'un mur où des lattes en bois et des fils de fer auront été fixés afin de constituer un treillage sur lequel la plante sera palissée. Le contre-espalier est une structure semblable mais sans appui sur un mur, elle est donc accessible des deux côtés. Cette forme est utilisée comme délimitation entre deux zones d'un jardin et peut même encadrer une allée, on l'utilise aussi dans les verger de production. Les formes de palissage les plus usitées Palmette en U simple : le tronc de 30 cm de hauteur se sépare en deux branches charpentières de même vigueur. Espacez de 60 à 80 cm. Mise à fruits : 2 ans. A réserver aux pommiers, pêchers et poiriers de vigueur faible à moyenne. Palmette en U double : le tronc de 20 cm de hauteur se sépare en deux puis chacune des deux branches forme un U simple formant ainsi 4 charpentières. Cette forme est à réserver aux variétés de pêchers, poiriers et pommiers de moyenne vigueur. Espacez de 1,2 à 1,6 m. Mise à fruits : 3 ans. Palmette Verrier : le tronc de 20 cm de hauteur se sépare en deux branches formant un « U » central entouré de part et d'autre par une charpentière. Le tout forme 4 branches espacées de 30 cm. Cette forme concerne les poiriers, cerisiers et pommiers de moyenne vigueur. La plantation doit être espacée de 1,20 m entre chaque pied. Palmette en éventail : à 30-40 cm du sol, les branches se divisent en de nombreuses branches formant une sorte d’éventail particulièrement décoratif contre un mur ensoleillé. Ce type de palmette peut compter jusqu'à 19 branches et couvrira à lui seul tout un pan de mur. Palmette oblique : sur un tronc de 30 cm de hauteur, les branches charpentières partent latéralement à 45°. L’inclinaison permet un ralentissement de la sève et une meilleure fertilité. Pommier, poirier et kiwis sont concernés par cette forme Cordon : une forme à une ou deux branches à palisser horizontalement sur un fil de fer, très utilisée pour la vigne. Le cordon produit très rapidement, en un ou deux ans. Support pratique à installer : un fil de fer tendu suffit. Cette forme permet de réduire l'espacement entre les pieds. Elle concerne aussi les poiriers et les pommiers de vigueur moyenne.