Tailler et rempoter son mini rosier au printemps pour une floraison éclatante

Au printemps, le mini rosier a besoin de quelques gestes d'entretien pour pouvoir à nouveau retrouver une belle silhouette et refleurir abondamment. Voyons ensemble comment le tailler et le rempoter, afin de repartir sur de bonnes bases et de profiter de sa floraison durant toute la belle saison.

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Comment tailler le mini rosier ?

Commencez par nettoyer les lames du sécateur avec un chiffon imbibé d'alcool ménager ou à la flamme d'un briquet. Ce geste est essentiel pour désinfecter l'outil et prémunir la plante de la propagation d'éventuelles maladies.

Pour tailler le mini rosier, commencez par dégager le centre en coupant au ras du sol toutes les tiges mortes, ainsi que celles qui se croisent. Cela permet une meilleure ventilation ainsi qu'une parfaite pénétration de la lumière. La plante sera ainsi moins sujette aux maladies cryptogamiques, ainsi qu'aux ravageurs.

Les parties aériennes seront réduites d'au moins 1/3 de leur hauteur afin de favoriser le départ de nouvelles pousses vigoureuses. Ôtez également toutes les feuilles fanées.

Taillez toujours au-dessus d'un œil tourné vers l'extérieur, en biseau, de manière à ce que la pointe de ce dernier soit opposée au bourgeon naissant. Ainsi, l'eau s'écoulera sur la tige et ne stagnera pas sur l’œil en développement.

Comment rempoter le mini rosier ?

Matériel nécessaire

Pour rempoter le mini rosier, vous aurez besoin d'un pot en céramique plus profond que large d'une taille supérieure à l'ancien. N'oubliez pas que les rosiers aiment développer leurs racines en profondeur, il faut donc éviter les demi-pots, plus larges que hauts.

Le contenant devra être percé en son fond pour favoriser un bon écoulement de l'eau. Le mini rosier n'apprécie pas l'eau stagnante au niveau des racines ; cela risquerait d'occasionner l'apparition de maladies ou même son pourrissement.

Pour empêcher que la terre ne s'échappe par ce trou, on va placer un petit galet plat par dessus avant de verser une couche de gravier pour assurer un bon drainage. Vous aurez également besoin d'un peu de compost, de terreau de qualité et de sable de rivière pour composer le mélange.

Dépotage du mini rosier

Tapotez sur les rebords du pot et tirez doucement les parties aériennes pour extraire le rosier de son pot.

Vérifiez l'état sanitaire des racines, elles doivent être saines, sans trace de moisissure ou de ravageurs comme par exemple, des poux des racines. Si tout est ok, ôtez un maximum de terre, démêlez légèrement la motte et passez au rempotage.

Rempotage du mini rosier

  • Dans le pot dont le fond est tapissé de petits graviers, versez le compost afin que les racines puissent s'en nourrir directement.

  • Mélangez ensuite ¾ de terreau et ¼ de sable de rivière pour composer un mélange drainant.

  • Étalez un peu de ce mélange sur le compost et placez votre mini rosier au centre du pot afin de régler sa hauteur. Le collet de la plante devra se situer environ à 2 cm de la partie supérieure du pot. Certains pots comportent d'ailleurs une marque indicative.

  • Une fois le rosier à la bonne hauteur, remplissez les interstices vacants avec le mélange, puis tassez autour du collet. Arrosez abondamment pour que les éventuelles bulles d'air présentes dans le mélange s'évacuent.

Vous pouvez ensuite couvrir le substrat de petits galets blancs, à la fois pour l'esthétique, mais aussi pour offrir une protection contre l'évaporation. Un mini paillage minéral en quelque sorte !

Après le rempotage du mini rosier

Cultivez votre mini rosier de la manière classique :

  • placez-le à une exposition ensoleillée à mi-ombragée dans les régions les plus méridionales ;

  • pensez à l'arroser régulièrement, car en pot, le substrat sèche très vite, surtout en extérieur ;

  • pensez à ajouter un engrais bio 'spécial rosiers' en suivant bien les préconisations de dosage et d'intervalles d'application. Préférez toujours un engrais bio qui ne risquera pas de brûler les racines et qui permettra à la plante de pousser sans l'effet coup de fouet d'un engrais chimique. Ce dernier est certes spectaculaire, mais il a tendance à fragiliser les tissus végétaux qui seront alors plus sensibles aux ravageurs et aux maladies.

Article rédigé par Iris MAKOTO

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