Gui, Bois de Sainte Croix Gui, Bois de Sainte Croix, Viscum album Facebook Twitter Pinterest Botanique N. scientifique Viscum album Famille Viscacées Origine Europe Floraison de mars à avril Fleurs jaune Typesous-arbrisseau épiphyte Végétationvivace Feuillage rustique Hauteurtouffes de 50 à 1 m Toxicitél'ingestion des fruits peut provoquer des troubles digestifs voir des troubles cardiaques Planter et cultiver Rusticité très rustique Exposition soleil, mi-ombre Solplante épiphyte Acidité neutre Humidité neutre Plantationpropagation naturelle Multiplicationsemis Taillepas de taille Sensibilité résistant aux maladies et aux insectes Depuis des millénaires, le gui jouit d'une réputation de plante sacrée dans bon nombre de civilisations. Symbole de Noël et de l'an neuf, il a longtemps été considéré comme une plante médicinale redoutable contre l'hypertension et les mauvais esprits. L'origine du gui se confond avec la nuit des temps. Les Grecs associaient en effet déjà cette plante à Hermès, grand messager de l'Olympe et dieu de la santé. Plus tard, au temps des Gaulois, les druides le coupaient en forêt le 6e jour de l'année celtique. Le gui était alors une plante sacrée symbole de fécondité et de longévité. Il avait à l'époque des vertus magiques puisqu'il était capable de chasser les mauvais esprits, de purifier les âmes et de débarrasser le corps des maladies. Aujourd'hui l'on retrouve le gui sur la quasi totalité des continents : en Afrique du Nord, mais aussi en Europe (de la Scandinavie à la péninsule ibérique et de l'Angleterre à la Russie), en Asie mineure, au Proche-Orient (Liban, Syrie), ainsi que dans la région du Caucase, en Extrême-Orient (Japon et Corée), en Inde et en Indochine. Une variante typiquement américaine sévit également outre atlantique. Le gui est un parasite des arbres. Il s'installe principalement sur les feuillus (pommiers, peupliers, trembles, aubépines, saules, robiniers, tilleuls, poiriers, noisetiers, cerisiers). On le trouve plus rarement sur les noyers et les frênes et encore plus rarement sur les ormes et les chênes (ce qui explique pourquoi les druides le coupaient de préférence sur les chênes, des arbres à forte symbolique de puissance et de longévité). On ne le trouve par contre jamais sur les hêtres et les platanes. Certaines espèces poussent également sur le pin et le sapin en montagne. La plante s'installe sur l'écorce d'une branche grâce à l'aide des oiseaux en automne. Une fois que la graine a trouvé son support, elle attend que la température remonte au dessus de 10° C pour commencer à se développer. Un appendice en forme de suçoir fixe la jeune pousse à l'arbre en plongeant son accroche jusqu'au bois neuf où elle pompe la sève. Le gui n'est pas dangereux pour l'arbre sauf en cas de réelle invasion. En général le gui se développe plutôt sur les arbres affaiblis, il est donc un bon indicateur de l'état de santé de ceux-ci. Le saviez-vous ? Les druides s'exclamaient lors de la cueillette « O Ghel an Heu » qui signifiait « Que le blé germe ». Cet exclamation deviendra au Moyen Âge « Au gui l'an neuf ». De nos jours, il est toujours chargé de toute une symbolique bien ancrée. Dans toute l'Europe, à Noël, et le jour de l'an, la tradition veut en effet que l'on s'embrasse sous une branche de gui pour que l'année nouvelle soit prospère. Le gui est une plante dioïque, avec des touffes à fleurs femelles et d'autres à fleurs mâles. Les fruits du gui macérés, fermentés et cuits, donnent une colle très adhésive qui servait de glue. Le gui vit une trentaine d'année sur son support. Certains arbres comme les ormes et les platanes développent des substances chimiques qui empêchent l'installation du gui. Espèces et variétés de Viscum Le genre comprend environ 70 espèces- Viscum album mali, le gui blanc d'Europe, le plus commun, parasitant les feuillus, - Viscum album abietis, le gui du sapin, - Viscum album pini, le gui du pin.