Psilocybe coprophile
Le Psilocybe coprophile a pour habitat essentiel les excréments de divers animaux. Ce champignon se rencontre rarement et ne se consomme pas.

Botanique
Habitat et usages

Le Psilocybe coprophile, Psylocibe coprophila, a pour habitat essentiel les excréments de divers animaux. Ce Basidiomycète de la famille des Strophariacées se rencontre rarement et ne se consomme pas.
Description du Psilocybe coprophile
Le chapeau du Psilocybe coprophile est d'abord hémisphérique mais va ensuite adopter une forme plus étalée, tout en conservant une certaine convexité. Peu imposant, ses dimensions sont comprises entre 0,5 et 2,5 cm de diamètre. Chez les plus jeunes individus les teintes sont tournées vers le brun-rougeâtre puis en prenant de l'âge les couleurs sont davantage brun-ochracé puis brun-grisâtre en séchant. La cuticule striée est visqueuse et facilement séparable. Les restes de voiles blancs aux extrémités du chapeau procurent à la marge un bord finement pruineux, notamment chez les jeunes sujets. Les lames sont brunâtres et parfois légèrement décurrentes. Le pied creux et brunâtre est enveloppé de flocons ou d'une pruine blanchâtre à l'état jeune. Plus ou moins élancé, il mesure entre 0,5 et 4 cm de haut et sa base est souvent plus large. La chair blanchâtre à brun-ochracé est très fine et fragile, elle ne présente pas de saveur ni d'odeur particulières.
Détermination de Psilocybe coprophila
Quelques espèces de Psilocybes poussent également sur excréments et peuvent alors mener à des confusions. C'est le cas du Psilocybe subcoprophila plus commune mais qui ne présente pas de différences apparentes avec le Psilocybe coprophila, seule une détermination des spores au microscope permettra de les différencier.
Les trois espèces suivantes peuvent également prêter à confusion, Psilocybe fimetaria, Psilocybe merdaria et Psilocybe moelleri. La première au chapeau mamelonné est toxique, la deuxième possède un pied annelé et enfin la dernière, plus robuste, arbore un anneau plus ou moins persistant.
Milieu de vie du Psilocybe coprophile
Le Psilocybe coprophile affectionne les habitats ouverts fréquentés par les animaux telles que les prairies amendées. Saprophyte, il se développe sur divers excréments, ceux de vache, cheval, mouton, lapin, et bien d'autres. Son mycélium colonise les excréments pour se nourrir, participant ainsi à leur décomposition. Rencontrée en petites colonies, cette espèce rare peut être aperçue du printemps jusqu'en automne.
Toxicité ou intérêt culinaire
Non comestible. Ce Psilocybe n'est pas consommé, principalement dû au fait qu'il ne présente aucun intérêt culinaire et que cette espèce rare se développe dans des milieux peu appétents.
Espèces et variétés de Psilocybe
Plusieurs espèces de la famille des Strophariacées se développent sur des placettes très riches en matières organique, tels que les excréments :
- Psilocybe fimetaria : chapeau brun foncé à beige, pousse sur crottin et autres excréments
- Psilocybe luteonitens : chapeau brun-roux puis crème, pousse sur fumier ou dans les prairies amendées
- Psilocybe moelleri : chapeau brunâtre puis jaunâtre, se développe sur bouse ou crottin
- Stropharia semiglobata : Strophaire hémisphérique, chapeau jaune ochracé à crème, se développe sur fumier ou dans les prairies amendées
- Psilocybe subcoprophila : chapeau brun-rougeâtre à ocre, retrouvé sur divers excréments
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