Le désherbage thermique
Pour le jardinier, le désherbage est souvent synonyme d’un éternel recommencement. Et si la solution de facilité est de recourir à un désherbant chimique, cette technique écologiquement nocive est de plus en plus abandonnée au profit du désherbage thermique plus respectueux de l’environnement.

La technique
L’atout maître du désherbage thermique est qu’il est entièrement respectueux de l’environnement. Il consiste à provoquer un choc thermique de manière à faire éclater les cellules végétales des plantes sans pour autant les brûler. Cette technique est ni plus ni moins l’application d’un phénomène que les jardiniers connaissent bien : le coup de chaleur.
Lorsque la flamme effleure la mauvaise herbe, l'eau s'évapore et les protéines contenues dans les cellules se coagulent. L’effet est visible dans les heures qui suivent : La partie de la plante soumise à ce traitement se dessèche peu à peu.
Le matériel
Plusieurs procédés de brûlage coexistent sur le marché. Parmi eux, le plus couramment utilisé est le brûlage à la flamme. Il se réalise à l’aide d’un désherbeur thermique également commercialisé sous l’appellation de canne de désherbage. Cet appareil se compose d'un brûleur à flamme torche, d'une poignée avec robinet de réglage du débit et d'environ cinq mètres de tuyau. Cette canne se branche tout simplement sur une bouteille de butane ou de propane.
Les autres procédés de désherbage thermique utilisent aussi le même principe de choc thermique. La flamme est alors remplacée par un rayonnement infra rouge ou une projection de vapeur selon les modèles. Une technique plus récente encore utilisant la technologie des Micro-ondes est actuellement en cours de test plus spécifiquement sur les grandes surfaces agricoles. Un dérivé pour les particuliers pourraient voir le jour si le procédé est validé.
Dans la pratique
Le désherbage se fait en passant la flamme sur l'herbe pendant 1 à 2 secondes à une distance d'une dizaine de centimètres. Cette opération est le plus souvent radicale sur les jeunes plantules surtout s’il est réalisé à mi-saison (automne et printemps). Pour les plantes plus développées ou particulièrement résistantes (chiendent, lierre, etc), plusieurs passages à 15 jours d’intervalle pourront s’avérer nécessaires. Dernier atout de cette technique : Ce traitement reste efficace quel que soit le temps, sous la pluie ou par temps sec.
Les marques
Rabaud, Butagaz, Fokker, Primagaz
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