Rince-bouteille pleureur


Callistemon viminalis, le rince-bouteille pleureur, est un arbuste ornemental appartenant à la famille des Myrtacées. Callistemon viminalis est originaire de la côte est de l’Australie, ou il croît en zone semi-ombragée au bord des cours d’eau.
L’arbre à goupillons pleureur est très cultivé dans le monde entier, et existe sous de nombreux cultivars. Il est rustique pour les zones aux hivers doux, en climat océanique ou méditerranéen, mais supporte bien aussi la culture en conteneur pour les autres régions.
Description du rince-bouteille pleureur
Callistemon viminalis dans la nature peut produire un arbre d’une dizaine de mètres de hauteur. Ses branches, longues et flexibles, faites d’un bois sec et cassant, sont plus ou moins pendantes, selon la variabilité naturelle. Lorsqu’il est cultivé l’arbuste reste généralement plus petit, de 4 à 6 m de hauteur, d’autant que les formes sélectionnées sont souvent plus compactes. Par exemple, la variété Callistemon viminalis ‘Capitaine Cook’ ne dépasse guère les 2 m pour s’étaler plutôt en largeur, son port est nettement retombant.
Les feuilles vert olives sont coriaces, allongées, aux rebords lisses. Elles sont densément implantées sur la branche. Les petites fleurs rouge vif, ou magenta pour la variété ‘Hot Pink’ sont rassemblées autour de la branche, formant les goupillons avec leurs longues étamines colorées. Les goupillons, larges de 5 cm de diamètre pour environ 7 cm de longueur, retombent généralement en bout de branche. Cependant, le bourgeon terminal développe à nouveau de multiples feuilles, puis un autre goupillon, tandis que l’ancien produit de petits fruits en cupule. Le rince-bouteille pleureur peut ainsi fleuri plusieurs fois dans l’année.
Culture du rince-bouteille pleureur
Callistemon viminalis aime un sol drainant et riche. Malgré son origine australienne, il supporte bien les apports d’engrais normaux, riches en azote et phosphate. Il demande une exposition ensoleillée à mi-ombre ; en ombre totale, le rince-bouteille vit mais sa floraison sera plus décevante. De même, s’il devient résistant à la sécheresse une fois bien enracinée, sa floraison et son développement harmonieux sont tributaires d’un approvisionnement régulier en eau. Il craint les vents violents, son bois sec est cassant.
Callistemon viminalis est moyennement rustique, il résiste jusqu’à -6 °C. Là où les hivers sont trop rudes, il se cultive en conteneur. Le pot du callistemon pleureur est sorti à l’extérieur dès que le temps sera suffisamment doux, puis arrosé très régulièrement tous les semaines, voire deux fois par semaines lorsqu’il fait chaud.
Le Callistemon pleureur en pot est placé hors-gel à l’automne dans un endroit frais et lumineux, avec des arrosages plus espacés ; le manque d’eau va éviter qu’il ne tente de croitre en hiver sous une lumière insuffisante.
Taille et entretien
Théoriquement, Callistemon viminalis ne nécessite pas vraiment de taille régulière, si ce n’est enlever les branches mortes ou cassées par le vent. Une taille légère après la première floraison peut le rendre plus florifère pour le reste de l’année, mais détruit l’effet pleureur qui rend cette espèce attractive.
En revanche, une taille sévère, de moitié ou des 2/3 de l’arbuste, tous les quelques années, va limiter son développement, tout en permettant au rince-bouteille pleureur de renouveler ses longues branches souples.
Multiplication
Les cultivars ne se reproduisent que par bouturage, avec des rameaux lignifiés, ou semi-lignifiés.
La plante en bref
Botanique
Floraison
Port et feuillage
Plantation
Entretien & Multiplication
Espèces et variétés intéressantes
80 espèces dans ce genre :
Callistemon citrinus, le plus commun, aux feuilles citronnées
Callistemon pytioïdes, l’une de espèce les plus rustiques
Callistemon sebieri, aux épis crème à rose carné
Callistemon salignus, à fleurs blanches
Callistemon viminalis ‘Hot-pink’, aux goupillons rose vif
Callistemon viminalis ‘Capitaine Cook’, une forme plus compacte retombante
Callistemon viminalis ‘Little John’, autre forme très compacte
Callistemon viminalis ‘Hannah Ray’, très pleureur
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