Évitez de replanter des Solénacées sur une parcelle qui a été atteinte l'année précédente.
Observer le revers du feuillage pour supprimer les œufs avant qu'ils n'éclosent.
Maintenir la terre sèche en surface afin d'empêcher la nymphose à la mi-juillet.
Alterner rangée de pomme de terre et rangée de lin, ou planter des daturas et des ricins entre les pieds de légumes. Les doryphores en raffolent et seront attirés vers ces plantes qui les empoisonneront.
Pulvériser du purin d'ortie en prévention et en cas d'attaque. Détruire les feuilles dès qu'elles comportent des œufs.
Destructions manuelle des larves et des adultes.
Traitement local à base de Bacillus thuringiensis sur les premiers foyers qui aura pour avantage de ne tuer que les doryphores et pas la faune auxiliaire. Les pulvérisations de pyrèthre peuvent se révéler très efficaces.
Insecticides organophosphorés ou organochlorés, pyréthrines.
Le doryphore est un coléoptère de 10 à 12 mm de long tout en rondeur. On le reconnaît aisément à ses élytre bruns foncés rayés de bandes jaunes et à sa tête portant une large tâche jaune. Dès que la température augmente, au tout début du printemps, le doryphore qui a paisiblement hiverné dans le sol, sort et se remet doucement en ac
Voilà pourquoi il est si important de détruire les œufs dès leur apparition et de maintenir la terre un peu sèche aux pieds des plantes à cette époque afin d'empêcher la nymphose.tion. Il dévorera ainsi quelques feuilles de Solénacées pour reprendre des forces avant de s'accoupler. La femelle pondra alors une moyenne de 800 œufs qu'elle collera au revers des feuilles. Sachant que selon le climat, la bête pourra avoir jusqu'à trois cycles de reproduction, il est facile d'imaginer l'invasion future !
Les jeunes larves sont très voraces et peuvent détruire les parties aériennes d'un champs de pommes de terre en peu de temps en cas d'invasion massive. Le rendement sera alors affecté surtout si l'attaque survient sur une plante en plein développement. En cas d'attaque : détruire les feuilles et pulvériser une solution à base de Pyrèthre, ou employer Bacillus thuringiensis en traitement local.
Le Doryphore hivernant dans le sol, il est déconseillé de replanter des Solénacées l'année suivante sur une parcelle précédemment envahie.
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