Sabot-de-Vénus d'Europe Cypripedium calceolus, Sabot-de-Vénus d'Europe Facebook Twitter Pinterest Botanique N. scientifique Cypripedium calceolus Famille Orchidées, Orchidacées Origine Europe, Asie, Japon et Amérique du nord Floraison de mai à juin Fleurs brun et au labelle jaune strié Typefleur Végétationvivace Feuillage caduc Hauteur20 à 70 cm Planter et cultiver Rusticité très rustique, jusqu'à -30°C Exposition mi-ombre à ombre lumineuse Solriche en humus Acidité neutre à tendance calcaire Humidité frais mais drainant Utilisationjardin d'ombre, rocaille fraîche, sous-bois Plantationprintemps, automne Multiplicationdivision des touffes lorsque le rhizome est suffisamment développé, propagation par semis en culture in vitro Sensibilité les limaces, la pourriture grise Cypripedium calceolus, le sabot-de-Vénus, est l’orchidée terrestre la plus connue et la plus spectaculaire en Europe. Il appartient à la famille des Orchidacées, sous- famille des Cypripédioïdées. Cypripedium calceolus est largement distribué d’Europe jusqu’en Asie, mais devient rare: il est éteint ou en voie d’extinction dans de nombreux pays, victime de la cueillette ou de l’arrachage. Il croît dans les climats tempérés frais: hiver froid, et été modéré, et se rencontre encore en France dans quelques stations alpines. La culture in vitro permet d’accéder aujourd’hui à la culture de cypripediums en tant que plante ornementale. Cypripedium calceolus fait partie des plantes que l’on peut trouver à vendre. Mais ce sabot-de-Vénus n’est certes pas une espèce pour débutant: sa culture nécessite des conditions environnementales strictes. Vous pourrez la tenter après avoir déjà eu du succès avec des hybrides, puis des espèces moins délicates, tels que C. formosanum ou Cypripedium reginae. Description du sabot-de-Vénus Cypripedium calceolus présente un rhizome souterrain épais, s’allongeant très longuement au fil des années, et se divisant, au fur et à mesure que le nombre de pousses s’accroit. Ses racines s’enfoncent profondément dans le sol, mycorhizées par des champignons symbiotiques. Les tiges émergent courant avril à mai, et se développent en quelques semaines, hautes de 20 à 70 cm. Elles portent chacune 3 à 5 feuilles ovales à lancéolées, longues de 12 à 18 cm, aux nervures parallèles bien marquées. Toute la plante est pubescente. Les fleurs de Cypripedium calceolus se développent en haut des tiges, seules ou par 2, plus rarement 3. Elles sont grandes, avec un gros labelle en forme de chausson, généralement jaune vif, les pétales et sépales sont brun rougeâtre, plus rarement verts. Le sépale dorsal est long de 4 à 5 cm, bien dressé, les pétales latéraux plus effilés de 4 à 6 cm, sont souvent torsadés. Cette remarquable fleur piège une petite abeille dans son labelle, l’obligeant ainsi à faire une pollinisation croisée alors qu’elle chemine de piège en piège. Les fines graines, nombreuses, mais immatures ont besoin d’un champignon symbiotique pour germer ainsi que de conditions environnementales très précises. D’autre part, le jeune sabot-de-Vénus met de nombreuses années avant de pouvoir fleurir à son tour. Cette difficulté à se reproduire naturellement met le sabot-de-Vénus en péril dans nos paysages très perturbés par l’homme. Comment cultiver le sabot-de-Vénus ? Tout d’abord, avant de l’acquérir, il faut s’assurer que le cypripédium est bien une plante issue de production, et non pas arrachée dans la nature. La plante est strictement protégée d’une part, et d’autre part, une plante arrachée à son milieu n’a aucune chance de s’acclimater en culture. Une plante sauvage sera généralement caractérisée par un rhizome long, épais, et coupé aux extrémités, ainsi que des racines sectionnées ou mortes. Issus de culture in vitro, les rhizomes seront jeunes, courts, entiers et pas encore très épais, les racines en bon état. Cyripedium calceolus demande un sol drainant, très aéré à tendance basique, qui ne se dessèche pas en été. Il accepte les expositions de mi- ombre, avec de préférence le soleil le matin, ou une ombre complète, mais claire, sous le couvert d’arbres caducs, par exemple. Il ne supporte pas le soleil trop brulant de midi ni les étés caniculaires. Très rustique, le sabot-de-Vénus ne craint absolument pas le froid en hiver, au repos sous la terre, mais plutôt le manque d’aération autour de son rhizome. La plante est de préférence mise en place au jardin ( ou en gros pot) au printemps avant la reprise de la végétation. Le rhizome hors sol, montre normalement alors de belles racines et un ou plusieurs bourgeons. À la plantation, le rhizome sera entouré de gravier très poreux, pierre ponce (Pumice) ou pouzzolane, qui le protégeront de la pourriture, puis autour , un mélange avec une grande quantité de ces pierres volcaniques, très peu de terreau et un peu d’écorce de pins fine ou de fibres de coco, qui maintiennent le taux d’humidité. Au plus large et assez profondément, assurez-lui un mélange caillouteux encore relativement minéral, si possible à tendance calcaire. Ce sol pauvre est compensé par un apport d’engrais à libération lente au printemps. Si le Cypripedium calceolus est acheté en cours de végétation en pot, il faudra l’installer à demeure lorsqu’il se sera mis au repos. Enterrer le pot à l’ombre peut éviter que la plante n’ait trop chaud en été. Espèces et variétés de Cypripedium 40 espèces dans ce genreCypripedium formosanum, une espèce un peu moins rustique mais parmi les plus faciles à cultiverCypripedium kentuckiense , le sabot de vénus du KentuckyCypripedium flavum, une espèce à fleurs jaunesCypripedium pubescens, jaune et bun Cypripedium tibeticum, plante trapue aux fleurs sombresCypripedium Ulla Silkens, hybride variable de C. reginae et C. flavum, plus facile à cultiver Fiches des plantes du même genre Cypripedium flavum, Cypripédium jaune, Sabot-de-Vénus jaune Cypripedium kentuckiense, Sabot-de-Vénus du Kentucky Cypripedium reginae, Cypripède royal