Hygrophore faux-conique
L'Hygrophore faux-conique, Hygrocybe conicoides, se remarque autant par ses teintes vives que par la particularité de son habitat. Ce champignon se rencontrera dans les dunes essentiellement à l'automne.

Botanique
Habitat et usages

Sa couleur rouge-orangé se détache sur le sol sableux du littoral : l'Hygrophore faux-conique, Hygrocybe conicoides, se remarque autant par ses teintes vives que par la particularité de son habitat. Ce basidiomycète de la famille des Hygrophoracées se rencontrera dans les dunes essentiellement à l'automne.
Description de l'Hygrophore faux-conique
Le chapeau de l'Hygrophore faux-conique, au départ conique, va ensuite s'étaler peu à peu. Il mesure entre 1 et 4 cm de diamètre et présente une couleur rouge particulièrement vive évoluant jusqu'au rouge-orangé. En vieillissant, la cuticule lisse et brillante noircit sommairement. Surplombées par une marge ondulée, les lames d'une teinte saumon-rougeâtre sont larges et serrées.
Le pied strié arbore des couleurs jaunes à orangées et une taille comprise entre 3 et 8 cm. La base de celui-ci est caractérisée par une fine décoloration grise-noirâtre qui survient avec l'âge. Tout comme le chapeau, la chair mince et fragile est rougeâtre à jaune-orangé. De plus, elle devient légèrement grisonnante en vieillissant, notamment à la coupe.
Sa saveur est douce et l'odeur de cette variété est faible, voire insignifiante.
Détermination de l'Hygrocybe conicoides
Quelques confusions sont à envisager avec des espèces d'Hygrocybes aux couleurs semblables ou qui se développent dans le même type d'habitat. C'est en partie le cas de l'Hygrophore conique, Hygrocybe conica var. conica au chapeau rouge-orangé, également noircissant. Cependant, son écologie se caractérise par des sols forestiers ou des milieux ouverts, ses lames ne sont ni saumonées, ni rougeâtres et son chapeau noircit fortement.
L'Hygrophore immuable, Hygrocybe persistens pousse au sein des prairies sèches non fertilisées mais il est souvent retrouvé sur sol sableux dans les pelouses dunaires. Cette espèce peut présenter des formes rouges ou orangées bien qu'elle soit la plupart du temps jaune vif ou jaune-orangé.
Enfin, L'Hygrophore jaune-orangé, Hygrocybe aurantiolutescens est retrouvé dans les mêmes milieux dunaires mais contrairement à l'Hygrocybe conicoides, sa chair ne noircit pas.
Milieu de vie de l'Hygrophore faux-conique
Retrouvée en zone littorale sur sol sableux, l'habitat typique de cette espèce peu commune correspond aux dunes grises déstabilisées. Néanmoins, elle présente une niche écologique large et peut alors être retrouvée de la dune blanche à la dune noire fixée. Fréquemment grégaire mais parfois solitaire, cet hygrophore est souvent profondément ancré dans le sable, son chapeau et une faible portion de son pied sont observables. La saison d'automne est la plus propice à son développement.
Toxicité ou intérêt culinaire
Considéré comme non comestible, il est conseillé d'éviter de consommer ce champignon même si sa toxicité n'a pas été prouvée. Étant une espèce peu commune, il est préférable de laisser ce champignon sur place.
Espèces et variétés de Hygrocybe
De nombreuses espèces d'Hygrophores sont nuancé de rouge-orangé à rougeâtre :
- Hygrocybe aurantiosplendens : Hygrphore jaune-orangé, chapeau gras, jaune-orangé à rouge-orangé
- Hygrocybe coccineocrenata : Hygrophore à bord crénelé, chapeau couvert de petites mèches brunes
- Hygrocybe coccinea : Hygrophore écarlate, chapeau gras, rouge écarlate à rouge-orangé
- Hygrocybe miniata : Hygrophore vermillon, chapeau sec ou velouté, rouge vif à rouge-orangé
- Hygrocybe punicea : Hygrophore ponceau, chapeau gras, rouge sombre ou rouge vermillon à jaune-orangé
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