Optimiser la surface et le volume de culture de sa serre Gérard BOURGES nous conseille sur l'optimisation de la surface et le volume de sa serre avec l'exemple du concombre. Je m'abonne Facebook Twitter Pinterest Gérard Bourges propose une nouvelle solution afin d'optimiser la surface et le volume de la serre, lors de la culture de ses plants de concombres. Tuteurer les concombres Tous les ans Gérard Bourges cultive 4 à 5 plans de concombre. Il opte pour des plants greffés qui développent une végétation luxuriante très importante, et qui ont la capacité de produire énormément de fruits. Le concombre étant une plante potagère coureuse, comme de nombreuses cucurbitacées, il est nécessaire de le tuteurer afin qu'il n'envahisse pas tout l'espace, surtout si il est cultivé sous une serre, comme c'est le cas ici. L'inconvénient du tuteurage classique vertical, sous une serre Comme on le fait pour les tomates, il est possible de faire grimper les tiges volubiles des plants de concombre sur des fils attachés au faîtage de la serre. Sachant que la serre de Gérard est d'une hauteur d'environ 1,80 mètres et que le pied de concombre peut, s'il en a l'occasion, monter plus haut (et donc produire plus, surtout en ce qui concerne les plants greffés), cette solution ne lui permet pas d'obtenir toute la production de fruits qu'il pourrait espérer. Le tuteurage vertical et ses multiples avantages Pour palier à la restriction du tuteurage vertical, Gérard Bourges a trouvé une autre solution qui consiste à tuteurer verticalement les longues tiges des concombres. Pour cela, il a installé un rail en fer à béton au-dessus des plants, sur lequel les concombres vont pouvoir courir sans contraintes et produire tout ce dont ils sont capables. Deuxième avantage de ce tuteurage horizontal : les concombres vont pendre dans le vide, sous le rail, et vont donc obtenir une belle forme droite, comme ceux que l'on voit sur les étals du marché. Troisième avantage du tuteurage horizontal : en dessous du rail, la place est disponible pour accueillir d'autres cultures. Dans le cas présent, Gérard Bourges en a profité pour faire des semis précoces de carottes et de navets. À savoir : Cette astuce de culture peut être utilisée avec des patates douces, des poires de terre, de la christophine ou tout autre plante volubile et luxuriante qui a tendance à encombrer le sol de la serre.