Tuteurer, plantes, arbres et arbustes Parfois la nature a besoin d'un petit coup de pouce ! La mise en place de tuteurs à la plantation ou en cours de végétation permet de soutenir les plantes qui en ont le plus besoin, leur assurant un bon développement à venir. Tuteurs placés en « tipi » pour les haricots et les petits pois Facebook Twitter Pinterest Qu'est-ce qu'un tuteur ? Un tuteur est un support en bois, en métal ou en plastique permettant de soutenir les plantes de manière verticale. Un bon tuteur doit être imputrescible pour garder longtemps sa solidité, et doit être adapté à la taille de la plante à soutenir. On utilise par exemple des tuteurs torsadés en acier galvanisé pour les plants de tomates, des rames d'osier, de saule ou de noisetier pour les haricots, des chaumes de bambous pour certaines vivaces et des piquets en bois bien solides pour les petits arbres. Les plantes sont fixées à leur tuteurs par des liens en raphia ou en caoutchouc spécial, par des attaches spécifiques, des colliers ou du fil élastique. Il faudra éviter de trop serrer les attaches pour ne pas couper la sève et laisser la possibilité à la plante de se développer correctement. Pourquoi et comment tuteurer ? Nombreuses sont les situations qui impliquent un tuteurage. Lors de la plantation d'un arbre, il sera nécessaire d'enfoncer profondément un tuteur solide dès la création du trou, face au vent dominant. L'arbre planté aura ainsi le temps de s'enraciner tranquillement sans avoir à craindre d'être arraché par le vent. Certaines plantes volubiles et n'ayant pas les moyens de s'accrocher par elles-même auront aussi besoin de soutien ; c'est le cas des clématites, mais aussi des chèvrefeuilles, des capucines, des jasmins ou encore des ipomées. Le tuteur prendra alors la forme d'un treillage, d'un arceau fait de bambous pliés, ou plus original, d'une ancienne échelle en bois qui trouvera là une seconde jeunesse. Certaines plantes annuelles ou vivaces, poussent en hauteur. Dans les zones ventées elles auront besoin de soutien pour ne pas se casser. Vous choisirez des tuteurs discrets mais solides se fondant parfaitement à la végétation. Une bonne solution consiste à faire un cercle avec des tuteurs en bambou autour du groupe de plantes concernées et de relier ceux-ci avec de la ficelle sur plusieurs étages, la touffes sera ainsi bien maintenue. Cette technique est réalisable sur les grands œillets, les cosmos, les pivoines, les dahlias, certaines marguerites, les delphiniums ou les glaïeuls. Il existe des arbustes qui offrent pour notre plus grand plaisir, une profusion de lourdes fleurs. Là encore un tuteurage devra être mis en place pour éviter que les branches lourdement garnies ne ploient sous le poids des fleurs notamment après une abondante pluie ou en cas de fort vent. C'est le cas des rosiers et notamment des rosiers tiges toujours très fragiles, de certains camélias, des Echiums, du weigelia, ou encore du callistemon. Au potager, le tuteurage est un acte important, assurant résistance et bonne fructification. Tuteurs simples pour les tomates ou les aubergines, tuteurs placés en « tipi », en « rames » ou en lignes pour les haricots et les petits pois... Tous permettent d'assurer une pousse dans les meilleures conditions, une exposition uniforme au soleil et une bonne résistance des plantes aux éléments.