Baobab de Madagascar, Baobab malgache, Mbuiu Mkoundrou Adansonia madagascariensis ou baobab de Madagascar est un arbre-bouteille géant, tropical, à croissance rapide pouvant vivre plus de 2000 ans. Sous nos latitudes, cet arbre sacré est facile à cultiver en pot. Il apporte exotisme et originalité à nos intérieurs contemporains ou en terrasse. Baobab de Madagascar, Baobab malgache, Mbuiu Mkoundrou, Adansonia madagascariensis Facebook Twitter Pinterest Botanique N. scientifique Adansonia madagascariensis Synonyme Adansonia bernieri Famille Bombacacées Origine Nord de Madagascar Floraison d'avril à mai Fleurs rouge et jaune Typearbre, plante exotique intérieur et extérieur, bonsaï Végétationarboré à gros tronc et port étalé Feuillage caduc Hauteur20 m en milieu naturel, 2,50 m en pot Planter et cultiver Rusticité 4 °C en milieu naturel, 10 °C en pot Exposition soleil Solpauvre, calcaire, terre à cactus Acidité tolérant Humidité sol sec, très drainant Utilisationen pot, alternance extérieur et intérieur, terrasse et balcon Plantationavril Multiplicationsemis, bouturage Adansonia madagascariensis, le baobab de Madagascar ou baobab malgache, est un arbre-bouteille gigantesque, appartenant à la famille de Bombacacées. La famille des Bombacacées se répartit en 30 genres dont Adansonia est le plus connu. Ce genre tient son nom du naturaliste français Michel Adanson (1727-1806). Il existe dans le monde 8 espèces de baobabs. Adansonia madagascariensis est originaire de Madagascar et de Mayotte, une île voisine. 5 autres espèces sont endémiques de Madagascar, dont 3 spécifiquement littorales. Adansonia madagascariensis est malheureusement classé comme une espèce en danger d’extinction. Les baobabs sont xérophytes, c’est-à-dire qu’ils sont adaptés à de longues sécheresses, par une stratégie de réserve d’eau dans leur bois spongieux, de très grande capacité, constituant une ressource en eau, de la nourriture et un habitat très appréciable pour la faune locale en saison sèche. Description du baobab de Madagascar Adansonia madagascariensis est caractérisé par un tronc massif, cylindrique, parfois renflé, en forme de bouteille pouvant atteindre 5 m de diamètre, au houppier irrégulier et clairsemé. Sa silhouette d’arbre-bouteille est d’autant plus caractéristique que le volume du tronc semble démesuré par rapport au houppier aérien très finement ramifié. Il peut atteindre une hauteur de 20 m dans son milieu naturel. Le bois souple de son tronc se gonfle d’eau durant la saison humide, en réserve pour la saison sèche. L’écorce est lisse, épaisse, gris clair légèrement brillant. Les jeunes sujets ont des feuilles simples, ovales et pointues, vert moyen. La feuille mature est composée en 5 à 7 folioles ovales, de texture coriace et luisante, vert vif. Ces feuilles ont un long pédoncule et sont implantées en spirale autour des rameaux. Ce feuillage est caduc, tombant à la saison sèche. Les grandes fleurs sont érigées, sans parfum. La corolle est constituée de longs sépales recourbés, rouges, et entoure un toupet de longues étamines jaunes et le pistil. Elles apparaissent sur les sujets d’au moins 10 ans d’âge, et annoncent l’imminence de la saison des pluies. Une fécondation de la fleur donnera un fruit ovale de 10 cm de long entouré d’un épais tégument. Les graines sont grosses, légèrement en forme de cœur, blanchâtre. Comment cultiver le baobab de Madagascar ? Adansonia madagascariensis est de culture facile et croît rapidement. Sous nos latitudes tempérées, il est planté en bac, la meilleure période étant de mars à octobre, et taillé pour être adapté à l’espace disponible. Dès que la température de nuit descend au-dessous de 10 °C, il est rentré dans une pièce lumineuse, de septembre-octobre à mi-avril. Dès la chute des feuilles, la période sèche de repos commence pour lui, les arrosages sont stoppés, il vit alors sur ses réserves d’eau. Cette saison de repos au sec doit être rigoureuse : ne jamais arroser sous peine de pourrissement des racines. De mai à août, il sera déplacé en extérieur exposition sud à sud-ouest, pour la période humide pendant laquelle les arrosages seront réguliers, mais non copieux puisque son bois stocke l’eau. Ajouter un peu d’engrais liquide naturel une fois par semaine dans l’eau d’arrosage. Rempotage : Le meilleur moment pour le rempotage, une année sur 2, est juste avant la reprise de la végétation, en avril, en adaptant progressivement la taille du pot, percé au fond et sans soucoupe. Il faut un sol très drainant, sableux à caillouteux, ou une terre à cactus. Il sera plus que hasardeux d’espérer obtenir une floraison hors de son milieu naturel. Adansonia madagascariensis peut aussi se conduire en bonsaï. À partir d’un semis, la croissance étant rapide, pincer l’extrémité de la plante quand la hauteur du tronc désirée est atteinte. Ennemis de Adansonia madagascariensis : les acariens en intérieur (il faut alors augmenter l’humidité atmosphérique en brumisant) et l’excès d’arrosage. Comment tailler le baobab de Madagascar ? Adansonia madagascariensis supporte très bien la taille pour être adapté aux volumes de votre intérieur. Une taille courte accélère l’épaississement du tronc et le pincement de l’extrémité des rameaux favorise la ramification. Utilisation ou autre usage Les baobabs font l’objet de nombreux récits et légendes dont ‘Le petit prince’ de Saint-Exupéry. Leurs bois, feuilles, fleurs et fruits ont de nombreux usages, les rendant précieux, voire sacrés : usages alimentaires, cosmétiques, médicinals, rituels, en corderie, mais sans intérêt en menuiserie, ce qui les a préservés de la déforestation. La pulpe séchée des fruits d’une jolie couleur rose tendre est consommée comme confiserie légèrement acidulée à sucer, ou comme boisson. Elle contient des vertus thérapeutiques. On commence à en trouver dans les boutiques bio ou en commande web. Chez nous, Adansonia madagascariensis flatte l’élégance des maisons contemporaines, en isolé ou accompagné d’autres espèces tropicales. Comment multiplier le baobab de Madagascar ? Semis au printemps : les graines sont semées dans un substrat très drainant, mélange moitié terre, moitié terreau avec ajout de sable de rivière. Les graines sont presque sphériques d’environ 1 cm de diamètre. Il faudra ramollir le tégument très dur par un trempage dans l’eau chaude jusqu’à gonflement de la graine, puis les déposer sur leur substrat drainant en les y enfonçant légèrement, à peine recouvertes. Les maintenir à 24-30° à humidité constante durant le temps de la germination qui variera de 15 jours à 3 mois, selon l’absorption d’eau de l’amande durant le trempage initial. Le semis se fera à l’abri des souris, suffisamment en conteneur grand et profond pour laisser le temps aux jeunes racines de s’établir avant le premier rempotage. Les jeunes plants développent rapidement un caudex souterrain. C’est un semis très intéressant à mener. Espèces et variétés de Adansonia 8 Espèces dans ce genre : À Madagascar : Adansonia grandidieri, Adansonia perrieri, Adansonia rubrostipa (= Adansonia fony), Adansonia suarezensis, Adansonia za Adansonia digitata, Adansonia kilima en Afrique Adansonia gibbosa (= Adansonia gregori), unique espèce australienne Fiches des plantes du même genre Adansonia digitata, Baobab africain, Arbre bouteille