Bruyère d'Irlande, Bruyère de Saint-Daboec Bruyère d'Irlande, Bruyère de Saint-Daboec, Daboetia cantabrica Facebook Twitter Pinterest Botanique N. scientifique Daboetia cantabrica Synonymes Daboetia polyfolia, Vaccinium cantabricum, Bryanthus polifolius Famille Ericacées Origine Irlande, France, Espagne, Portugal Floraison juin à septembre Fleurs blanche, rose, violet, rouge Typearbrisseau Végétationvivace Hauteur20 à 50 cm Planter et cultiver Rusticité rustique, jusqu'à -17 °C Exposition ensoleillée à mi-ombre Solsablonneux à limoneux, pauvre Acidité très acide à faiblement acide Humidité normal, jamais sec Utilisationrocaille, talus, couvre-sol, massif Plantationprintemps, automne Multiplicationmarcotte, semis Daboetia cantabrica, appelé bruyère d’Irlande, bruyère de St Daboec ou encore bruyère cantabrique, est une plante de la famille des Ericacées, proches des genres Calluna et Erica, bien plus courants dans les jardins. Daboetia cantabrica est une bruyère à grosses fleurs qui est distribuée sur la côte atlantique de l’Europe, de l’Irlande jusqu’au Portugal, croissant sur les landes ou en lisière forestière. Malgré cette amplitude géographique, elle est peu courante en France, car son milieu de vie s’est réduit : elle est protégée. Bien que peu connue, la bruyère d’Irlande est une jolie plante au port étalé, qui peut être utilisée en couvre-sol. L’espèce, ainsi que quelques variétés sont proposées par quelques pépiniéristes. Description de la bruyère d’Irlande Daboetia cantabrica est un arbrisseau dont les ramifications s’allongent jusqu’à 50 à 70 cm. Elle montre généralement un port prostré. Ses branches s’étalent en se lignifiant, seules les jeunes pousses florifères se redressent, mettant en valeur la floraison bien au-dessus du feuillage. Ses petites feuilles sont persistantes. Peu pétiolées, elles sont ovales et alternes, coriaces et légèrement enroulées sur les bords, ciliées. Le limbe est vert sombre au-dessus, ouaté de blanc au revers. Les fleurs sont en grappes lâches et terminales de 6 à 15 fleurons. En forme de grelot allongé de 1,5 cm, les fleurs sont généralement roses ; elles sont suspendues comme autant de petites lanternes et s’épanouissent de juin à septembre, pollinisées par les insectes. La bruyère d’Irlande est mellifère. Les fruits sont de petites capsules dressées, renfermant les graines. Les horticulteurs ont sélectionné pour nos jardins diverses variétés au coloris intéressant : Daboetia cantabrica ‘Purpurea’, aux fleurs violettes Daboetia cantabrica ‘Alberta White’ et ‘Alba’ aux clochettes blanches Daboetia cantabrica ‘Irish Princess’, rose vif Dabotia cantabrica ‘Rubra’, presque rouge Daboetia cantabrica ‘Arielle’ rose vif, et très florifère Daboetia cantabrica ‘ Angellina’, presque rose fluo Comment cultiver la bruyère d’Irlande ? Doboetia cantabrica est rustique jusqu’à -17 °C. Elle vit en sol acide, mais plutôt minéral et pauvre, un sol sablonneux ou argileux qui ne surchauffe pas en été. Elle aime le soleil et la chaleur, mais demande à garder une certaine fraicheur au niveau du sol, tant en température qu’en humidité. Sa répartition sur la côte atlantique résulte d’une nécessité pour elle d’obtenir des pluies régulièrement, même en été. Elle ne supporte pas la sécheresse ni le calcaire. La bruyère d’Irlande est plantée en automne ou au printemps. Son sol peut être acidifié à l’aide de terre de bruyère, mélangée à une terre de jardin plus minérale et non calcaire, qui conservera plus facilement la fraicheur en profondeur. Daboetia cantabrica est arrosé à l’eau douce durant sa première saison de croissance pour permettre un enracinement en profondeur. Une fois bien reprise, elle ne demande plus grand soin. Entretien Lorsque le buisson vieillit et montre un peu trop de tiges lignifiées, il peut être taillé en septembre après la floraison. Daboetia cantabrica n’a pas besoin d’engrais. Multiplier la bruyère d’Irlande Même si la bruyère d’Irlande se sème, les cultivars bien colorés ne se reproduisent que par multiplication végétative. Ses rameaux étant étalés, Daboetia cantabrica se marcotte assez facilement. Un tronçon de branche enterré s’enracine correctement en une année si la terre est régulièrement humidifiée. Les transplantations se font en octobre-novembre ou mars-avril.