Hygrophore des mélèzes

Nom scientifique : Hygrophorus lucorum
Synonyme : Limacium lucorum
Famille : Hygrophoracées

Un lien étroit et exclusif lie l'Hygrophore des mélèzes, Hygrophorus lucorum, aux mélèzes des montagnes. Ce petit champignon se trouve uniquement au milieu des aiguilles sèches de son conifère associé.

Hygrophore des mélèzes, Hygrophorus lucorum
Hygrophore des mélèzes, Hygrophorus lucorum © CC BY-SA 3.0 DEED/wikimedia/Jerzy Opioła
Hygrophore des mélèzes, Hygrophorus lucorum
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Un lien étroit et exclusif lie l'Hygrophore des mélèzes, Hygrophorus lucorum, aux mélèzes des montagnes. Ce petit champignon Basidiomycète de la famille des Hygrophoracées, entre dépendance et entraide, se trouvera uniquement au milieu des aiguilles sèches de son conifère associé.

Description de l'Hygrophore des mélèzes

Le chapeau de l'Hygrophore des mélèzes est d'abord légèrement visqueux et convexe puis il s'étale avec l'âge et devient rapidement sec. Il mesure entre 0,5 et 4 cm de diamètre, sa couleur varie du blanchâtre au jaune citron ou au jaune pâle. La marge, concolore au reste du chapeau est incurvée vers l'intérieur puis elle s'étale avec l'âge. Les lames sont décurrentes, elles sont espacées et présentent des couleurs jaunâtres ou crème.

Le pied mesure entre 2,5 et 5 cm de haut pour une largeur de 0,3 à 1 cm. Il est blanchâtre et parfois chiné de jaune, principalement à la base. La chair blanchâtre ou jaune très pâle est ferme. Son odeur est faible, légère et sa saveur est douce. Son mycélium, partie végétative invisible, s'associe aux racines des mélèzes environnants. Hygrophorus lucorum est un champignon mycorhizique.

Détermination de l'Hygrophorus lucorum

Il est difficile de confondre Hygrophorus lucorum avec une autre espèce. Il est caractérisé par un fin dépôt blanc qui recouvre le sporophore chez les jeunes sujets, ce dépôt masque les couleurs jaunâtres. Il existe cependant deux autres Hygrophores en symbiose avec les mélèzes.

L'Hygrophore remarquable, Hygrophorus speciosus, dont le chapeau mamelonné est orange vif à rouge orange.

Le deuxième Hygrophore qui pousse dans les mêmes zones est l'Hygrophorus queletii, il présente un chapeau blanchâtre plus ou moins beige-rosâtre.

Milieu de vie

L'Hygrophore des mélèzes est une espèce peu commune que l'on retrouve seulement en présence de mélèzes dans les zones de montagne. Il se développe souvent en troupes de plusieurs individus, plus ou moins proches. Il apprécie les sols calcaire et il est possible de le retrouver durant l'été et l'automne.

Toxicité ou intérêt culinaire

C'est une espèce non toxique mais considérée comme non comestible car elle ne possède aucun intérêt culinaire et pour certaines personnes elle peut provoquer des troubles digestifs.

Le champignon en bref

Botanique
Répartition France, Hémisphère Nord
Anatomie
Chapeau hémisphérique puis s'étale, blanchâtre à jaune citron, diam.0,5 à 4 cm
Hyménium lames jaunâtres ou crème
Spores sporée blanche
Anneau absent
Pied blanchâtre ou chiné de jaune, jusqu'à 5 cm de haut
Chair ferme, blanchâtre ou jaune très pâle
Volve absente
Odeur insignifiante
Habitat et usage
Périodeété et automne
Habitatforestier, en montagne, seulement sous les mélèzes
Confusions possiblesHygrophorus speciosus, Hygrophorus queletii
Toxicitéaucune mais considéré comme non comestible
Intérêt culinaireaucun
Usagesnon référencés

Espèces et variétés de Hygrophorus intéressantes

De nombreux Hygrophores poussent en montagne :

  • Hygrophorus melizeus : Hygrophore bicolore, chapeau blanchâtre à crème, pousse en montagne sous épicéas ou au sein des pessières à myrtilles
  • Hygrophorus capreolarius : Hygrophore des chevreuils, chapeau rose vineux à pourpre, en montagne sous conifères
  • Hygrophorus pudorinus : Hygrophore pudibond, chapeau orange ochracé, en montagne sous sapins
  • Hygrophorus subviscifer : chapeau visqueux, beige-brunâtre, en montagne sous conifères, principalement sous épicéas
  • Hygrophorus discoideus : Hygrophore discoïde, chapeau visqueux, beige à brun roussâtre, en montagne sous conifères, principalement sous épicéas

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Article rédigé par Frédérique FÊTE

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