Cultiver un rosier en pot
Si vous n'avez pas la chance de posséder un jardin, rien ne vous empêche de cultiver un rosier en pot sur votre terrasse ou votre balcon. Avec quelques soins appropriés et en respectant de simples paramètres, vous pourrez bientôt profiter pleinement de la beauté de ces fleurs exceptionnelles et de leur parfum légendaire.

Le choix du rosier
Tout dépendra de la place que vous pourrez accorder à votre plante et donc à la taille du pot. La majorité des rosiers modernes acceptent ce mode de culture, évitez simplement de planter un rosier grimpant à fort développement.
Pour les petits espaces, le choix se portera sur les rosiers miniatures ou les rosiers couvre-sol qui ont un développement moindre.
La culture d'un rosier buisson est tout à fait envisageable si vous l'installez dans un pot assez profond.
Comment planter un rosier en pot ?
- Choisir un beau sujet en conteneur, vous pourrez ainsi le planter toute l'année. Pour les rosiers en mottes ou à racines nues, il faudra attendre le mois de novembre.
- Choisir un pot de 40 cm minimum de profondeur, en terre cuite de préférence pour assurer une meilleure oxygénation des racines.
- Étaler une couche de billes d'argile de 5 cm au fond du pot après avoir couvert le trou d'évacuation avec un galet ou un tesson.
- Remplir 1/3 du pot de bon terreau du commerce contenant un engrais à diffusion lente.
- Placer-y le rosier, dont les racines auront préalablement été trempées dans un seau d'eau à température ambiante.
- Les sujets à racine nues, devront être taillés et pralinés avant la plantation.
- Calculer la hauteur de plantation pour que le point de greffe du rosier affleure la surface du pot.
- Compléter avec du terreau.
- Ne jamais enterrer le point de greffe.
- Tasser, arroser, et rectifier la hauteur de terreau.
- Étaler un paillage d'écorce de pin sur la surface de la terre.
- Placer votre rosier dans un lieu très ensoleillé.
Conseils d'entretien
Un rosier en pot se dessèche beaucoup plus vite qu'un rosier en pleine terre, bien penser à l'arroser souvent sans toutefois laisser stagner de l'eau dans la coupelle au risque de voir les racines s'asphyxier.
Éviter d'arroser le feuillage pour limiter l'apparition de maladies cryptogamiques.
Au printemps faire des apports réguliers d'engrais « spécial rosiers » pour soutenir la floraison.
Couper les fleurs fanées au dessus d'un œil naissant à l'aisselle de la première feuille, ceci permettra d'obtenir de nouvelles pousses et donc de nouvelles fleurs.
Traiter à la bouillie bordelaise pour éviter l'apparition de maladies.
Surveiller l'apparition de pucerons et traiter avec du purin d'ortie.
Tailler en février/mars.
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