Processionnaire du pin

Dégâts

Traitements
Traitement préventif
Bandes de glu sur les troncs.
Traitement biologique
Pièges à phéromones pour attraper les mâles.
Favoriser la biodiversité et les prédateurs naturels comme le coucou, la mésange ou le grand calosome, un coléoptère dont la larve se repaît de chenilles. Certaines guêpes, ainsi qu'un champignon (le cordiceps) peuvent avoir leur efficacité.
Bacillus thuringiensis en automne.
Traitement chimique
Diflubenzuron en hiver.
Conseils
La chenille processionnaire pond ses œufs (entre 70 et 300) sur les aiguilles de pin en Août. Celles-ci vont éclore un mois à un mois et demi plus tard, elles construiront alors un abri de soie commun en haut de la branche du pin, sur la face exposée au Sud. Elles n'en sortent que la nuit pour entretenir ce nid mais aussi pour se nourrir.
Au printemps, elles quittent le nid, formant une procession pour s'enterrer afin de procéder à la nymphose qui pourra alors durer de plusieurs mois à plusieurs années. Un soir d'été, elles sortiront de terre sous la forme d'un papillon pour se reproduire.
C'est au printemps que la chenille est la plus dangereuse pour l'Homme et les animaux de compagnie car ses poils, très urticants sont dispersés dans le vent. Lors de leurs processions, les animaux (surtout les chiens) risquent des les renifler ou de les avaler. Une visite au vétérinaire sera alors impérative pour sauver l'animal dont la langue présente des tuméfactions puis un changement de couleur, virant au violet avant de se nécroser.
Pour l'Homme, les risques sont multiples : démangeaisons, urticaire, conjonctivite, éternuements, maux de gorge, difficultés respiratoires, réactions allergiques...
Pour le pin, la chenille occasionne rarement des dégâts importants. Il est toutefois possible de couper et brûler les parties atteintes en hiver pour être efficace. Les pièges à phéromones judicieusement placés et les bandes de glu sur les troncs compléteront le dispositif.
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