Arbre aux pochettes, Arbre aux mouchoirs Davidia involucrata, Arbre aux pochettes, Arbre aux mouchoirs Facebook Twitter Pinterest Botanique N. scientifique Davidia involucrata Famille Nyssacées Origine Chine, surtout le sud-ouest, dans les bois humides d’altitude Floraison Mai-juin Fleurs Blanc TypeArbre Végétationvivace Feuillage Caduc Hauteur10 à 15 m de haut, parfois un peu plus ToxicitéNon toxique Planter et cultiver Rusticité -20°C. Attention néanmoins aux écarts de climats, tels que les gelées de printemps, les vents froids d’hiver ou la sécheresse estivale Exposition Soleil ou mi-ombre SolFertile, de bonne qualité, sablo-humique, bien drainé Acidité Acide à neutre Humidité Au moins frais sinon humide UtilisationEn petits groupes avec d'autres arbres intéressants ou seul, bien mis en évidence PlantationDe l'automne au printemps MultiplicationPar bouturage des yeux en octobre puis sous abri à l’étouffée ou boutures à bois sec en hiver. Sinon le semis fonctionne également, en plaçant le fruit entier et à maturité dans un mélange de compost et de terre en pot sous châssis froid ou même directement en pleine terre ; il faut attendre le printemps de la seconde année pour qu’il germe. TailleAucune, sauf de structure en fonction de la façon dont on le conduit Sensibilité Aucune maladie ou insecte L'arbre aux pochettes est un arbre magnifique, adoré des jardiniers du monde entier. Il est le seul représentant de son genre. Il fait partie de la famille des Nyssaceae, connue pour le genre Nyssa, le Tupélo, regroupant des essences aux couleurs automnales comptant parmi les plus belles. Pourtant ce n’est pas son feuillage d’automne qui fait du Davidia involucrata un arbre remarquable, mais ses fleurs ou plus précisément ses bractées. Les bractées (ici très développées) sont des feuilles modifiées qui entourent la base d’une fleur (l’ensemble des bractées forme l’involucre). Les fleurs, petites et peu visibles (1 à 2 cm) se composent d’anthères rouge sombre partant d’un ovaire ovoïde vert. Ces fleurs sont donc entourées de deux grandes bractées d’un blanc pur, de taille inégale (il y en a toujours une grande et une plus petite) qui peut atteindre 20 cm de long. Elles sont de forme oblongue, d’abord jaunâtres puis progressivement blanches. Ce qui rend cet arbre encore plus unique c’est qu’il faut attendre 15 à 20 ans pour le voir fleurir une première fois ; après on ne se lassera plus jamais de ce spectacle grandiose. Les bourgeons hivernaux du Davidia involucrata sont très gros et d’un brun rouge. Les feuilles, entières, alternes, largement ovales à cordiformes, dentées aux marges et pointues à l’extrémité, font de 8 à 16 cm de long. Elles sont vert moyen dessus, soyeuses dessous et portées par un joli pétiole rouge. Le fruit est globuleux de 2 cm de diamètre, vert puis brun à maturité. Le tronc gris est marqué avec l’âge de quelques fissures verticales. Le port de l’arbre aux pochettes est d’abord conique puis s’arrondit avec le temps. Bien que souvent cultivé en tige, il possède naturellement plusieurs troncs et la culture en cépée convient à merveille. Quelques conseils pour votre Davidia Très beau tout seul, dans un sol riche et frais, le Davidia est également très bien associé avec différentes espèces d’arbres de tailles moyennes avec lesquelles en bosquets ou petits groupes, il fera un bel effet. Ainsi, on l’associera avec des arbres originaux aimant les mêmes sols : des érables « à peau de serpent » aux écorces striées et colorées et tels qu’Acer rufinerve, Acer davidii ou Acer pensylvanicum, des feuillages d’automne flamboyants comme Nyssa sylvatica, Sassafras albidum ou Quercus coccinea. On peut aussi le mêler à de grands cornouillers à fleurs blanches, notamment Cornus controversa dont le port en étages horizontaux fait sensation. Le saviez-vous ? Il fut découvert en 1869 par l’abbé Armand David et introduit en Europe et nommé (Davidia) en son honneur en 1904 par Ernest Wilson. Involucrata qui fait référence à la présence d’un involucre, composé ici des deux grandes bractées blanches, vient du latin involucrum, « enveloppe » ou « couverture », lui-même issus de in-, « dans » et volvere, « rouler ». Espèces et variétés de Davidia Seule existe la forme var. vilmoriniana, variété à feuilles totalement lisses dessous, sans poil ; il arrive souvent que les spécimens cultivés comme l’espèce type appartiennent à cette variété