Amaryllis cybister
L’amaryllis cybister est un Hippeastrum aux fleurs très originales, chef de file d’une nouvelle série d’hybrides et de cultivars, récemment mis sur le marché pour notre plus grand plaisir.


Hippeastrum cybister, l’amaryllis cybister, est une plante bulbeuse appartenant à la famille des Amaryllidacées. Hyppeastrum cybister est une espèce botanique originaire des hautes montagnes dans les Andes boliviennes et au nord de l’Argentine. Il y croît en compagnie de cactus dans un climat semi-désertique, où il ne pleut que 3 mois dans l’année.
Il est caractérisé par ses fleurs zygomorphes très originales, et devient chef de file d’une nouvelle série d’hybrides et de cultivars, récemment mis sur le marché pour notre plus grand plaisir : les cybisters. Les cybisters hybrides ont cependant parfois des rythmes et de modes de cultures différents, selon leurs parents.
Description de l’amaryllis cybister
Hyppeastrum cybister produit un bulbe d’environ 5 cm de diamètre, au long col. Ses feuilles sont rubanées, larges de 2,5 à 3, 5 cm. La hampe florale s’élève jusqu’à 60 cm. Elle porte une ombelle de 4 à 7 grandes fleurs zygomorphes (c’est-à-dire à symétrie bilatérale) adaptées à la pollinisation par les insectes et les colibris.
La fleur, courtement tubulaire, se divise en 6 segments, longs de 7 à 10 cm, qui s’effilent régulièrement, se vrillent légèrement. Ils sont rouge sombre vers la base devenant vert blanchâtre aux extrémités. Ces fleurs sont particulièrement délicates et intrigantes. Les couleurs peuvent varier entre les individus de cette espèce, mélange entre les marrons, roses, rouges, verts, blancs… Pistil et étamines s’allongent hors de la fleur, recourbés gracieusement vers le bas.
Hyppeastrum cybister développe quelques bulbilles avec le temps.
Cultiver l’Hyppeastrum cybister
L’amaryllis cybister est caractérisée par son cycle assez court : 3 mois dans la nature ; il peut s’allonger un peu en culture, mais il lui faut une période de repos d’un minimum de 3 mois. Il est donc caduc.
Le bulbe est planté en pot, assez large et profond, lourd pour ne pas se déstabiliser facilement. Le bulbe est enterré de manière à dépasser de moitié au-dessus de la surface de la terre et pour que le col dépasse du rebord du pot. Le substrat doit avoir un drainage important : un mélange de type terre pour cactée, avec en plus, un peu de pouzzolane pour aérer encore davantage.
Le bulbe démarre sa hampe florale, bien avant les feuilles et peut fleurir avant de commencer à s’enraciner, ce qui peut nécessiter de l’ancrer sur le pot avec les moyens de votre choix. L’amaryllis cybsiter à besoin d’une exposition lumineuse, dès que la hampe dépasse les 10 cm. Il mettra 8 à 10 semaines à fleurir. Mais il ne doit pas être arrosé tant que les feuilles ne se développent pas. Les fleurs tiennent plus longtemps aux environs de 15 °C.
Lorsqu’apparaissent les feuilles, les arrosages sont réguliers, mais l’eau doit s’écouler librement sous le pot. Un apport d’engrais tous les 15 jours est profitable. Dès que les feuilles jaunissent, Hyppeastrum cybister est à nouveau mis à la diète. Il est maintenu complètement sec et à un minimum de 10 °C.
Multiplier amaryllis cybister
Les bulbilles peuvent être séparées du plant mère durant la période de repos.
Les grosses graines tendres doivent être semées le plus tôt possible, car elles perdent rapidement leur capacité à germer.
La plante en bref
Botanique
Floraison
Port et feuillage
Plantation
Entretien & Multiplication
Espèces et variétés intéressantes
Plus de 90 espèces d’Hippeastrum
- Hippeastrum papilio, l’amaryllis papillon
- Hippeastrum petiolatum, une petite plante
- Hippeastrum puniceum, espèce à fleurs rouges
Les hybrides de H. cybister sont appelés couramment « les Cybisters »
- Hippeastrum cybister ‘Bogota’, hybride d’Amaryllis rouge
- Hippeastrum cybester ‘Chico’, probable variant géographique, plutôt qu’hybride
- Hippeastrum ‘Emerald’, ‘Jungle Star’, ‘Lima’ sont des hybrides avec Hippeastrum papilio
- Hippeastrum cybister ‘Evergreen’, aux étonnantes fleurs verdâtres
- Hippeastrum cybister ‘La Paz’, dans les tons corail
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