Palmiste de Cunningham, Palmier roi Fin et élancé, le palmiste de Cunningham est certainement un des palmiers les plus élégants. Sa rusticité est cependant très limitée en France. Palmiste de Cunningham, Palmier roi, Archontophoenix cunninghamiana Facebook Twitter Pinterest Botanique N. scientifique Archontophoenix cunninghamiana Famille Arécacées, Palmacées, Palmiers Origine Sri Lanka, Inde Floraison été Fleurs mauve Typepalmier Végétationarbustive Feuillage persistant Hauteur20 m Planter et cultiver Rusticité peu rustique, -4°C, à réserver aux régions sud en extérieur Exposition ombre à mi-ombre Solriche et drainant Acidité acide à neutre Humidité normal à sec Utilisationserre, extérieur en climat doux Plantationprintemps Multiplicationsemis Le palmiste de Cunningham, Archontophoenix cunninghamiana est un palmier originaire des forêts subtropicales humides d’Australie. Il appartient à la famille des Arécacées. Fin et élancé, le palmiste de Cunningham est certainement un des palmiers les plus élégants. Sa rusticité est cependant très limitée en France, peu de régions peuvent accueillir en pleine terre Archontophoenix cunnighamina dans la durée. En revanche, il fait un palmier en pot très gracieux et assez facile à cultiver. Description du palmiste de Cunningham Archontophoenix cunninghamiana développe un stipe unique et lisse, gris annelé de vert, complètement dépourvu de résidus foliaires. Lorsque ce palmier attient ses 20 m de hauteur, son stipe mesure moins de 30 cm d’épaisseur. Cette haute taille n’est atteinte qu’en climat subtropical humide. Ses palmes sont très longues et arquées, avec un grand nombre de folioles vert foncé, relativement souples, qui parfois se terminent en filaments pendants.la floraison intervient en été. Les grappes denses de fleurs violacées se développent sous la couronne de feuilles. Une fois fécondées, les fleurs produisent de petits fruits de 1,5 cm, devenant rouge vif à maturité. Ces fruits ne sont pas comestibles, et même considérés comme toxiques pour l’homme. Culture d’Archontophoenix cunninghamiana Le palmiste de Cunningham se cultive aisément en conteneur, à l’intérieur d’une pièce lumineuse. Il se contente d’une exposition ombragée à semi-ombragée. L’exposition au soleil est possible mais avec beaucoup d’arrosages, pour éviter que des tâches de brulures n’apparaissent sur les feuilles. Trop exposé au soleil, Archontophoenix cunninghamiana prend une couleur jaunâtre. Lorsqu’il est ombragé, ses folioles s’effilent et son feuillage devient vraiment luxuriant. Cette espèce supporte assez mal les déménagements et les perturbations de ses conditions de cultures, elle le montre en perdant quelques palmes qui se dessèchent. Il demande un pot profond, avec un mélange riche, humifère et drainant : par exemple de la terre de jardin mélangée à du terreau. Les arrosages, copieux, doivent maintenir une certaine humidité dans le sol sans le saturer d’eau. La terre ne doit jamais se dessécher. Les arrosages sont enrichis d’engrais au moins une fois par mois au printemps et en été, mais on peut utiliser aussi un engrais à libération lente. La croissance est assez rapide, de l’ordre de 30 à 80 cm par an. En hiver, les arrosages sont un peu plus modérés, mais le sol doit conserver cependant une certaine fraicheur. Archontophoenix cunninghamiana est peu rustique, ce qui limite sa culture en extérieur à peu de régions françaises, d’autant que sa fragilité au gel se couple avec des besoins en eau conséquents. Il en existe quelques spécimens à Menton ou Monaco. Ses palmes sont abimées à -2°C et la plante entière est détruite à -5 ou -6°C. Pour espérer acclimater ce palmier en pleine terre, il faut donc des individus déjà âgés et de bonne qualité, robustes car pas trop poussés à l’engrais. Comment rempoter son palmier roi ? Ce palmier n’aime pas que l’on touche à ses racines. Il est donc installé dans un pot profond, et rempoté au printemps assez régulièrement (tous les 1 à 2 ans) pour que les racines n’aient pas eu le temps de se mettre en chignon. Ainsi, la motte terre-racines ne doit pas être détruite, et il souffre moins du rempotage. Lorsque la plante devient trop lourde pour être manipulée, seule la terre en surface est renouvelée. Multiplier le palmier roi Archontophoenix cunninghamiana n’a qu’un seul bourgeon de croissance en haut du stipe. Si celui-ci est détruit ou coupé, le palmier roi meurt. Il ne se multiplie donc que par semis. Le semis est assez facile et la croissance des plantules rapides. Les graines, bien nettoyées de leur fruit, sont semées dans un pot profond et maintenu très humide, couvert, entre 28 et 30°C. La germination se fait en 2 mois environ. Espèces et variétés de Archontophoenix Le genre comprend 2 espèces Archontophoenix alexandrae, résistant mieux aux vents Archontophoenix cunninghamiana illawarra, considéré comme plus résistant au froid