Sabot-de-Vénus du Kentucky

Botanique
Planter et cultiver
Cypripedium kentuckiense, le cypripédium du Kentucky, est une orchidée rustique et terrestre ; il appelé aux États-Unis, pantoufle de Notre Dame du sud. Il appartient à la famille des Orchidacées. Cypripedium kentuckiense est rare, distribué dans le sud des États-Unis et le nord du Mexique. Il est en voie de disparition. Il a été rebaptisé spécifiquement il y a peu d’années, auparavant facilement confondu avec le Cypripedium parviflorum v. pubescens, plus précoce et plus nordique.
Ce cypripédium, aujourd’hui disponible grâce aux semis in vitro, n’est pas des plus aisés à cultiver ; il peut cependant supporter des étés un peu plus chauds que beaucoup d’autres espèces.
Description de Cypripedium kentuckiense
Cypripedium kentuckiense est une plante vivace dont le cycle végétatif débute courant avril, fleurissant généralement de fin mai à juin. Les feuilles durent encore une bonne partie de l’été puis jaunissent: la pantoufle de Notre Dame du Sud entre en repos.
Cypripedium kentuckiense est un grand sabot-de-Vénus. Ses tiges, espacées d’environ 12cm, s’élèvent de 40 à 70cm. Elles portent de 3 à 5 feuilles pubescentes, ovales, larges de 5 à 10cm, longues de 12 à 18cm, aux nervures bien marquées.
Au sommet de la tige, la fleur est solitaire. Cypripedium kentuckiense possède l’une des plus grandes fleurs du genre, elle est large 12cm ou plus. Le sabot, c’est-à-dire le labelle, est particulièrement gonflé, presque de la taille d’un œuf de poule, crème à jaune, parfois ponctué de pourpre au rebord, strié de pourpre à l’intérieur. Pétales et sépales sont généralement verts striés de brun chocolat à pourpre. Le large sépale dorsal recouvre et dépasse le labelle. Les pétales latéraux pendent, légèrement vrillés, longs d’une dizaine de cm. Le staminode est jaune ponctué de brun.
Comment cultiver le sabot de Vénus du Kentucky ?
Bien que plus tolérant à la chaleur que d’autres cypripèdes, Cypripedium kentuckiense n’apprécie guère les étés trop chauds. Il supporte mal les rayons directs du soleil et se cultive en ombre claire. Il demande un sol minéral et poreux, frais toute l’année, mais aéré. Même si dans son habitat naturel, il croît parfois aux bords des ruisseaux, dans les marais ou en lisières de forêts humides, pour le cultiver on lui offre un mélange pauvre en matière organique, très drainant, légèrement acide à neutre: par exemple un mélange à base de pierre volcanique comme la pouzzolane, perlite, pierre ponce de petit calibre (pumite) et de petits morceaux d’écorce de pin qui servent à maintenir une certaine humidité. Le drainage et l’aération s’en trouvent ainsi considérablement améliorés.
Ce mélange est pauvre, et demande donc un apport d’engrais assez dilué toute la saison de croissance ou quelques grains d’engrais à libération lente à partir du mois d’avril. Ainsi nourri, le cypripedium augmente son nombre de tiges chaque année.
Pour une culture en pot, il faudra penser à arroser son cypripedium à l’eau douce 2 fois par semaine. En pleine terre, les arrosages ne sont nécessaires que si la terre semble s’assécher entre 2 pluies.
Espèces et variétés de Cypripedium
40 espèces dans ce genre
- Cypripedium formosanum, une espèce parmi les plus faciles à cultiver
- Cypripedium calceolus, le sabot de venus européen
- Cypripedium flavum, espèce à fleurs jaunes
- Cypripedium pubescens, jaune et brun Cypripedium tibeticum, plante trapue aux fleurs sombres
- Cypripedium parviflorum, pantoufle de Notre Dame jaune
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