Châtaignier de Guyane, Pachirier aquatique


Pachira aquatica, appelé couramment pachira ou châtaigner de Guyane est un arbre tropical, couramment cultivé comme plante d’intérieur et appartenant à la famille des Bombacacées ; c’est un cousin des baobabs et chorisias. Il est originaire des forêts pluvieuses d’Amérique du Sud, où ses graines sont d’ailleurs consommées. En Europe, le pachira fait une excellente plante d’appartement en tige, au feuillage luxuriant : le genre de plante que l’on peut conserver avec satisfaction durant des dizaines d’années.
Description du pachira aquatica
Le châtaigner de Guyane fait un arbre au feuillage persistant qui peut dépasser 20 m de hauteur dans sa contrée natale. Ses feuilles sont palmées composées de 5 à 7 grandes folioles lancéolées, vert sombre et joliment satinées. Les feuilles peuvent mesurer entre 30 et 40 cm de large. Son tronc se renfle à la base, à la manière des arbres-bouteilles.
Les fleurs du pachirier aquatique sont rares en culture, mais possibles. Elles mesurent 20 cm de diamètre et sont très exotiques, composées de 3 tépales longs et rigides jaunes ou rouges et d’un grand nombre de très longues étamines plus ou moins rouges ou jaunes. Pollinisées, elles produisent un fruit lignifié à maturité renfermant de petites noix comestibles semblables à des cacahuètes.
En tant que plante d’appartement, le pachira est souvent vendu sous forme de 5 tiges tressées dont la base commence à se renfler. Le feuillage forme une boule portée sur tige, ce qui offre une silhouette très facile à intégrer dans la décoration intérieure. Sa croissance est rapide, et il renouvelle ses feuilles chaque année.
Comment cultiver Pachira aquatica ?
Pachira aquatica se prête parfaitement à la culture en conteneur à l’intérieur. Il demande une exposition lumineuse, mais sans soleil direct et se complait entre 15 et 25 °C. Sa rusticité va cependant jusqu’à de faibles gelées ponctuelles (-2 °C minimum).
Pour le maintenir au mieux de sa forme, il sera installé dans un grand pot, dans un terreau de bonne qualité disposé au-dessus d’un lit de gravier, cela permet une gestion des arrosages plus aisée : une grande quantité de terre permet un équilibre hydrique plus efficace. En effet, s’il se montre tout à fait résistant aux oublis, le pachira sera bien plus exubérant s’il est correctement arrosé. Pour parfaire l’aspect général de l’ensemble, il est intéressant de lui joindre une ou plusieurs plantes compagnes basses solides (fougères, Tradescantia, etc.) qui garnissent la surface du conteneur et en même temps, accentuent l’humidité de l’atmosphère autour du pachirier.
Il sera donc arrosé abondamment, une fois par semaine pendant la croissance et une fois par mois en automne hiver.
Quelques désordres culturaux
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Lorsque votre Pachira devient dégingandé ou atteint le plafond, il suffit de lui faire une coupe sévère (au printemps), il renouvelle alors son branchage dans le mois qui suit.
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Lorsque les feuilles sèchent soit il s’agit d’un oubli d’arrosage trop long, soit il est brulé par les rayons directs du soleil.
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Lorsque les feuilles deviennent trop pales, il a faim : penser à rempoter au printemps prochain et/ou lui donner de l’engrais.
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Pachira aquatica est le plus souvent délaissé par les cochenilles, lorsqu’il est en bonne santé.
Comment multiplier le pachira ?
Les boutures de tiges vertes s’enracinent assez facilement, aidée d’hormones d’enracinement et à l’étouffée. Le semis est faisable et engendre des plants plus résistants au froid.
La plante en bref
Botanique
Floraison
Port et feuillage
Plantation
Entretien & Multiplication
Espèces et variétés intéressantes
Pachira glabra est une autre espèce avec lequel il s’est parfois confondu
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