Moelleux aux abricots & noisettes Ce gâteau tendre et moelleux, fruité, légèrement acidulé, avec un petit goût de noisette est un délice ! Et comme il est extrêmement simple à réaliser, il va vite devenir un classique de votre répertoire pâtissier. Moelleux aux abricots & noisettes Facebook Twitter Pinterest Nombre de personnes : 6 à 8 personnes Liste des ingrédients 125 g de farine 125 g de sucre 125 g de noisettes en poudre 1 sachet de levure 2 œufs 65 g de beurre fondu 20 cl de crème fraîche 1 pincée de sel 700 à 750 g d'abricots coupés en morceaux Temps de préparation : 10 minutes Temps de cuisson : 40 minutes Recette Préchauffer le four à 200°C. Dans un récipient, mélanger tous les ingrédients à l'exception des abricots. Incorporer les fruits en morceaux, et mélanger. Déposer la préparation dans un moule à manqué préalablement beurré. Faire cuire 30 à 40 minutes. L'abricot voyageur Un fruitier sauvage des montagnes Les ancêtres de l’abricotier cultivé (Prunus armeniaca) tel qu'on le connait aujourd'hui sont à chercher en Chine Septentrionale et en Asie Centrale, dans la région du Tian Shan. C'est une oasis au sein d'une chaîne de hautes montagnes, où ils poussent spontanément et où les premières cultures et sélections variétales ont démarrées. Et pour cause : « La population indigène de ces contrées, isolée du monde, a trouvé dans l'abricot sec sa seule ressource en sucre »*. Loin des routes des caravanes, l'abricot était également transformé en farine. Mais alors, comment ce fait-il que chez nous, l'abricotier soit si sensible au froid ? Me direz-vous. En réalité, dans son berceau d'origine, les températures froides de l'hiver sont stables et ne se réchauffent qu'avec l'arrivée du printemps, et de façon progressive, sans changement brusque. Le débourrement est donc tardif et les fleurs s'épanouissent alors que tout risque de gelée est écarté. Voyage de la Chine à la France Maitrisée depuis des millénaires dans la région du Tian Shan, la culture de l'abricot va s'étendre petit à petit, passant du Moyen au Proche-Orient et en Arménie, d'où on le cru un moment originaire. Elle arrive dans le bassin méditerranéen peu avant notre ère. Les Grecs puis les Romains appelleront l'abricot en conséquence, « fruit d'Arménie », ou « pomme d'Arménie ». Mais il faut attendre le XVIe siècle pour que la France se décide à le faire entrer dans ses vergers, puis le XVIIe siècle pour que sa culture prennent un essor notable, grâce au soutien du Roi, Louis XIV. La formation d'un mot Pour obtenir le mot Abricot, il faut également voyager. Les Grecs ont donné à ce nouveau fruit le nom de άρμενιαϰά (fruit d'Arménie), mais Pline l'ancien qui voyait en lui une pêche précoce, le renomma praecoquum (précoce). Les Grecs adoptèrent cette vision et le nom se transforma, en grec tardif, en πραιϰόϰϰιον [praikokkion]. En revenant dans les pays arabe via la Syrie, il devint al-barqūq. Puis lorsque les arabes arrivèrent en Andalousie, ils amenèrent avec eux la culture de l'albaricoque, qui en Catalan se traduisit abercoc. Appellation que le Français transforma en abricot. * Extrait du « Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée » vol. 1 .1954 Merci Séverine