La multiplication des orchidées

Quelles sont les différentes techniques de multiplication des orchidées ? Tour d'horizon
Par division de plante
Uniquement si vraiment nécessaire car une grande potée fleurie est bien plus belle que trois tiges ridicules dans un pot. De plus pour diviser une orchidée il faut qu'elle soit assez grande et possède le nombre de pseudobulbes suffisant (6 mini, = 3 par plante) ou qu'il y ait assez de nouvelles pousses pour ne pas priver la plante mère de son pouvoir de floraison (Paphiopedilum par ex).
En effet les vieux pseudobulbes ou les plantes mères servent de réservoir de nourriture pour les nouvelles pousses, certaines orchidées ne refleurissant pas sur le même pseudobulbe ou la même pousse. Les orchidées monopodiales peuvent être divisées en coupant la tige entre des racines aériennes en conservant au minimum 3 racines par morceaux (Vanda, Arachnis, Vanille, etc)
Par keiki
La formation de keikis (bébés en hawaïen), des bébés plantes en somme, se produit souvent par suite d'une erreur de culture, sur une plante manquant de lumière. Les boutons floraux se transforment en plantes car au départ les cellules sont indifférenciées. C'est le cas des Phalaenopsis et des Dendrobium. Il existe aussi des plantes ayant adopté ce système comme un mode de reproduction rapide et sûr.
Par semis
Souvent compliquée, la multiplication par semis des orchidées est a réserver aux amateurs avertis car il faut semer sur un milieu stérile, constitué d'une gelée d'agar-agar. Les semis sur le pot même ont une chance infîme de germer sauf si des filaments de Rhyzoctonia (le champignon symbiotique) sont présents. Il vaut mieux sauter cette étape et acheter des plantes en flasques. En elle-même cette méthode demande déjà une bonne expérience pour obtenir un bon taux de réussite.
Mireille Lemercier
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