Comprendre l'écosystème du jardin Gérard BOURGES nous aide à comprendre l'écosystème du jardin que forment les êtres vivants qui y vivent, en relation avec leur environnement. Je m'abonne Facebook Twitter Pinterest Quand on s'occupe d'un jardin, on est souvent confronté aux dégâts que créent sur nos plantations les limaces, les pucerons et autres nuisibles (ou ravageurs). Ce qu'il faut savoir, c'est que la plupart de ces nuisibles ont eux-mêmes leurs prédateurs et donc il est important d'accueillir ces derniers dans le jardin afin de contrôler (et non d'éradiquer) la population des nuisibles et d'obtenir et préserver un écosystème équilibré. Pourquoi ne pas éradiquer les ravageurs ? Si, par exemple, on se débarrasse de tous les pucerons présents dans le jardin, les prédateurs des pucerons s'en iront car ils ne pourront plus se nourrir. Lorsque les pucerons reviendront, il n'y aura plus personne pour les contrôler. Il faut savoir accepter un seuil de nuisibilité. La présence de quelques ravageurs sur les plantations n'est pas très grave. Elle le devient lorsque les cultures sont en péril. Comment fait-on pour attirer les auxiliaires nécessaires ? Pour avoir des auxiliaires, il faut leur offrir le gîte, pour qu'ils se protègent et se reproduisent, et le couvert, avec en premier lieu, du nectar. Les nuisibles servent ensuite de nourriture aux progénitures des auxiliaires. Comment mettre en place un bon écosystème ? Pour que le jardin soit accueillant, on laisse faire la nature. On ne fait pas un jardin et un potager aseptisés, propres et rectilignes ; on autorise quelques plantes sauvages à se développer, une haie bocagère se former, pour que les insectes viennent butiner. Une fois attirés, ils iront polliniser les fleurs des légumes du potager. Les fleurs jaunes attirent beaucoup les insectes. On peut également semer des plantes sauvages ; il existe dans le commerce des mélanges de graines spécifiques « fleurs ». Orientez-vous de préférence sur des mélanges comprenant des vivaces et des floraisons qui s'échelonnent tout au long de l'année pour nourrir les auxiliaires le plus longtemps possible. Sinon, ils devront repartir ailleurs. L'achat d'auxiliaires Introduire dans son jardin des coccinelles ou des chrysopes que l'on achète dans le commerce pour les intégrer dans les cultures, c'est bien, mais c'est encore mieux de pouvoir les garder car ils seront habitués au climat et à l’environnement du jardin et seront présents la saison prochaine.