Angélique en arbre du Japon, Aralie japonaise

Botanique
Planter et cultiver
Aralia elata, l’angélique en arbre du Japon ou angélique de Chine, est un petit arbre caduc appartenant à la famille des Araliacées. Il est originaire de l’Asie du nord, croissant dans les zones ouvertes, en bosquet, sur les pentes, parfois en altitude, mais toujours en sol riche et frais.
Très rustique, Aralia elata est un petit arbre à utiliser en isolé, mais pas dans l’aire de jeu des enfants puisque son beau tronc est épineux. Si l’angélique du Japon est une espèce décorative, elle est aussi cultivée dans certains pays pour ses jeunes pousses comestibles. Cette espèce est considérée comme invasive dans quelques états d’Amérique.
Description d’Aralia elata
L’angélique en arbre du Japon forme souvent naturellement un petit bosquet de tiges multiples bien verticales, peu ou pas ramifiées. Mais pour obtenir un beau sujet au tronc unique et épais, portant une houppe large et étagée, il vaut mieux le cultiver en arbre isolé et éliminer tous les rejets éventuels. Son tronc se développe et épaissit, originale et décoratif avec ses courtes épines parsemées assez régulièrement. Il met alors en valeur le magnifique et fin feuillage qui se colore de jaune à violacée, tôt en automne. Cet arbre de petit développement séduit alors par sa belle silhouette structurée.
Les feuilles de l’angélique en arbre du Japon sont très grandes, parfois de plus d’un mètre de long, bipennées, composées de nombreux folioles ovales de 5 à 10 cm de long. Ces feuilles peuvent comporter quelques épines. Les fleurs apparaissent en fin de printemps. Petites mais nombreuses elles se développent en nuage crème, rassemblées en panicules très aérés de 30 à 50 cm de long. Les fleurs se transforment en petits fruits ronds et noir-violacé de 6 mm.
Culture d’Aralia elata
L’angélique du Japon est assez facile de culture, bien que de croissance lente. Il apprécie un sol profond, moyennement fertile. Très tolérant sur la nature du sol, sec ou frais, voire inondé par moment, acide ou basique ; la seule chose qu’il supporte mal est un sol trop compact. L’exposition sera d’ensoleillée à mi-ombre. On lui évite toutefois les expositions ensoleillées tôt le matin en hiver, qui sont sujettes aux gelées du matin. En effet, même si Aralia elata montre une grande rusticité, ses jeunes pousses tendres montrent une réelle sensibilité au gel matinal. Un sol trop riche le rend également plus fragile.
Les drageons émergeant des racines doivent être éliminés, au fur et à mesure de leur développement, c’est pourquoi il est conseillé de planter Aralia elata au milieu de la pelouse, car la tondeuse fera ce travail tout naturellement et très régulièrement. Une culture en massif est également possible, mais demande plus de surveillance : les rejets sont capables d’envahir les plantes vivaces.
Multiplier l’angélique de Chine
Il suffit pour reproduire cet arbre, de laisser un drageon se développer et de le transplanter au printemps ou en automne.
Utilisation de l’angélique du Japon
Les jeunes pousses très tendres peuvent être consommées cuites, comme des asperges, ou juste blanchies, en salade. Les feuilles peuvent faire un ajout intéressant pour les bouquets. Toutes les parties de la plantes, de consommation anodine, peuvent avoir un intérêt médicinal. Par contre, les prélèvements sur un arbre ornemental doivent être légers, pour ne pas nuire à l’esthétisme de l’arbre. Pour un usage plus fréquent, on laisse la plante pousser sur de multiples tiges.
Espèces et variétés de Aralia
Une vingtaine d’espèces dans le genre Aralia
Aralia elegantissima, cultivée en plante d’appartement
Aralia japonica, l’aralia du Japon
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