Le jardinage urbain
Marre de la grisaille de nos villes ! Qu’à cela ne tienne, pourquoi ne pas créer un jardin sur le balcon, la terrasse ou même sur le toit des immeubles. Les citadins ont besoin de ce retour à la nature et n’hésitent plus à recréer un coin de verdure voire même un potager sur leur balcon.

Retour aux sources, besoin de se vider la tête en jardinant, de créer un espace de verdure au beau milieu du béton, envie de déguster des fruits au goût d’antan et sans pesticides… Les motivations sont nombreuses.
Toutefois, ces nouveaux jardiniers sont souvent pressés, ils rêvent d’un maximum d’effet pour un minimum de contraintes, ils doivent se restreindre au nécessaire car l’espace leur manque.
De plus, les jardiniers urbains n’ont pas énormément de temps à consacrer à leur « espace nature », mais éprouvent tout de même le besoin de s’extraire de leur vies trépidantes le temps d’une pose jardinage. Ils ciblent leurs achats sur des plantes prêtes à être plantées, si possibles fleuries et qui demandent un minimum d’entretien.
Des végétaux adaptés
Les surfaces de petites tailles requièrent l’emploi de plantes spécifiques, tout dépendra ensuite du style que l’on voudra donner à son jardin. La verticalité est très exploitée dans ce type de jardin, plantes grimpantes, mais aussi bambous, sont devenus des indispensables. Sur les toits terrasses des grandes villes on retrouve fréquemment des buis taillés en boules, des bambous, un jasmin étoilé grimpant au mur… Des plantes qui ne demanderont qu’un entretien minimal pour un effet plaisant dès la plantation.
Autre caractéristique de ces nouveaux jardiniers : ils préfèrent les fruitiers miniaturisés (poiriers, kumquat, pêchers) pour créer un petit verger et n’hésitent pas à constituer un mini potager avec des tomates cerises, une jardinière de salades et quelques radis !
D’autres préfèreront un jardin ornemental ; les plantes annuelles fleuries occupent de nos jours 25% des surfaces de vente en jardinerie. Destinées aux potées fleuries ou aux jardinières, le choix est vaste : pétunias, géraniums, million bells, lobelias, impatiens de Nouvelle Guinée, etc…
Le jardinier urbain n’a plus le temps d’acheter des petits plants pour les voir pousser puis fleurir. Le semis ne reste l’apanage que de quelques rares passionnés. La tendance est au « prêt à planter déjà fleuri ».
Des métiers émergeants
Cette volonté des citadins à posséder un jardin a ouvert de belles perspectives aux entrepreneurs. Les créateurs de jardins en terrasse de ville sont débordés, des entreprises d’entretien voient le jour, les cours de jardinages se multiplient et une idée nouvelle vient de germer : les promoteurs de jardins. Il s’agit d’acheter des terrains aux périphéries des principales grandes villes et de louer des parcelles cultivables à des particuliers en mal de nature.
Très positive pour la biodiversité cette nouvelle tendance est en pleine expansion et on ne va pas s’en plaindre car c’est un grand bol d’air pour nos villes en perspective !
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